
Ça y est. Tout est prêt. Demain 9h, on met les voiles !
Tout s’est enchaîné ces derniers jours. J’écris ce petit billet en vitesse, avant l’apéro qui célèbre le départ depuis Cordemais, où attend le bateau, avant de ne plus avoir de réseau. J’ai débarqué à Nantes mardi soir, où Marion, une copine de collège, m’a chaudement accueillie. Jeudi soir, Étienne, le capitaine du bateau, est venu nous chercher avec Nina (alias Nini) à Nantes. Il est adorable ; je le sens bienveillant et le feeling passe super vite. Nini, c’est la copine d’une copine du Liban, je l’avais déjà vue et je me doutais que c’était une valeur sûre. Ca s’annonce bien.


On passe donc notre première soirée sur le bateau. Et quel bateau ! Il s’appelle Adishatz. En patois gersois, là d’où vient Étienne, ça signifie « adieu », qu’on utilise comme un au revoir ou même un bonjour. Sympa. On arrive à Cordemais sur le port de terre où attend le bateau d’enfin retrouver les flots depuis plusieurs mois de préparations… Il comporte 2 cabines doubles et 2 bannettes (en gros, des petits lits superposés), une mini salle de bain / toilettes et une salle commune avec le carré (= là où on mange) et la cuisine. Sur un bateau, tout est optimisé, tout est étriqué. On passe pas à deux dans le couloir, chaque recoin est fait en sorte qu’il ait une utilité. Les plaques de cuisson se balancent pour amortir les remous du bateau.







Jeudi matin, mise à l’eau du bateau. Le tracteur vient avec une sorte d’énorme diable pour bateau et hop, après deux trois manœuvres compliquées par le courant de la Loire (et l’évitement in extremis d’une collision par mes soins ) on est à quai ! Je rencontre alors notre 4e équipier sur 5, Jean-Noël alias Jean-No, un sacré personnage mi-guerrier mi-précieux, que je pourrai décrire plus longuement (parce que c’en vaut le coup haha).
Manque plus qu’à faire les inventaires et l’avitaillement, et tout est prêt. A nous l’Atlantique !!

Désolée pour la concision de l’article, mais j’ai pas vraiment eu un moment ! J’aurai l’occasion d’écrire plus largement sur mes ressentis, mes équipier.es, et toute cette effervescence. Larguez les amarres.
Bon vent ma chérie, Adishatz! tu dois être en train de larguer les amarres, je pense bien à toi
Belle Aventure à toi!
Zut, j’avais écrit une belle bafouille mais j’ai pas dû tout bien faire.
Beaucoup d’admiration pour tout ce que tu entreprends ! Ta vie est passionnante et inspirante. Fais encore un beau voyage. Je t’embrasse fort
Bon vent Mahaut et surtout profite de cette belle expérience tonton Picsou
Belle traversée, Mahaut chérie !
Le bateau a été bien préparé pour l’aventure et les passagers.
Nous pensons bien à toi et t’embrassons fort